Stage solidaire au Maroc : retour d’expérience

Compte-rendu de stage Sebt Ennabour (DOUAR IN)

img_9660Athur POTOT, étudiant en Master études européennes à la Sorbonne-Paris 3

 Période de stage : 9 août 2016 – 4 septembre 2016

J’ai effectué mon stage du 9 août 2016 ( date d’arrivée à Agadir ) au 4 septembre 2016 ( date de départ de Marrakech ). Premièrement, j’ai passé la première semaine, du 9 août au 18 août, au village de Sebt Ennabour (Tajajt), dans la province de Sidi Ifni, dans le cadre de mon projet, avec Rachid Baid, président et co-fondateur de l’association YanAnga à l’origine du projet Sebt Ennabour. Durant cette semaine, j’ai, avec l’aide de Rachid, enseigné le français aux enfants du village dont l’âge variait de 6 à 15 ans. Aussi, nous y avons acheminé le matériel dédié à la création de la bibliothèque où nous avons supervisé les travaux nécessaires à la réhabilitation de la salle (peinture, lumières, rideaux, portes, etc. ). Nous en avons profité aussi pour sensibiliser les enfants sur le rôle de l’éducation et l’importance d’avoir une salle dédiée à l’innovation et à la création. En effet, cette dernière comprend ce dont auront besoin les enfants pour apprendre, se divertir et laisser libre cours à leur imagination ( des livres, des ordinateurs, etc. ).

Ensuite, nous avons passé la semaine allant du 19 août au 27 août à Tiznit, une ville du sud du Maroc et le chef-lieu de la province de Tiznit, dans la région Souss-Massa. Cette ville, non loin du village de Sebt Ennabour ( environ 40 km sépare ces deux villes ) et essentiellement berbère, a acquis une grande réputation pour son orfèvrerie et son argenterie, dont la fibule est le symbole phare. Nous (Rachid, Fatima, jeune stagiaire de YanAnga, et moi ) y avons finalisé le projet. Comptabilité, publication des comptes du projet pour les donateurs, acheminement du matériel ( pour la salle dédiée à l’innovation ; tableaux, tables, chaises, livres, le matériel informatique, etc.) et finition de la bibliothèque étaient à l’ordre du jour.

Enfin, nous avons passé la dernière semaine, allant du 28 août au 4 septembre à Casablanca. Nous avons profité de cette semaine pour visiter le Maroc et la famille de Rachid. Des villes telles Agadir, Casablanca, Rabat et Marrakech étaient au programme. Le 4 septembre fût la date fatidique de mon retour en France.

Concernant mes impressions sur mon stage, je l’ai découpe en 4 rubriques :

Le projet : Le projet socio-éducatif initié par l’association YanAnga  en partenariat avec l’association Swow et Douar In se trouve dans le village de Sebt Ennabour, localisé au sud de la ville d’Agadir dans la région de Goulimine consiste en la mise en place d’une salle « création et innovation » au sein de l’école primaire et en la mise en place de cours de soutien en français avec la distribution de cahier et stylo pour chaque élève.

Ce projet se révèle particulièrement indispensable car l’éducation est devenu un problème social au sein de la commune rurale puisqu’on observe un taux élevé de décrochage scolaire et des enfants qui abandonnent de plus en plus l’école, en particulier les filles, ne disposant pas des moyens nécessaires pour continuer leurs scolarités.

Les opportunités : Mon stage au Maroc m’a permis d’avoir énormément d’opportunités :

Découvrir le pays, recevoir l’hospitalité légendaire musulmane, être confronté à une autre culture ( différente de la culture française et occidentale), participer à un projet socio-éducatif dans un lieu pauvre, rencontrer des personnes accueillantes et pouvoir échanger avec eux, vivre une très belle expérience, vivre au Maroc en tant qu’habitant du pays et non en tant que touriste etc.

 Les contraintes : Cependant, j’ai connu quelques contraintes. D’un point de vue personnel, n’ayant pas la même culture que les marocains, il fallait que je surveille souvent mes faits et gestes, mes habitudes ainsi que mes paroles pour ne pas offusquer mes hôtes.

Les résultats (provisoire ) : Le projet socio-éducatif mené par YanAnga a eu un triple impact : il a permis d’améliorer le taux de scolarisation des enfants ( plus de 50 élèves présents lors des cours ) et leur niveau de français, de limiter les frais éducatifs des familles démunies et de créer un engouement socio-éducatif local.

Au-delà de ce projet, l’opération visait également à sensibiliser les enfants autour de thèmes majeurs tels que l’importance de l’éducation et la prise de conscience d’avoir une salle « création et innovation » très utile au développement intellectuel et créatif de l’enfant.

Arthur Potot (Pour Douar In)

 

 

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